Départ à nouveau très tôt pour éviter la chaleur de l'après-midi. Dès le lever du jour le thermomètre frôle encore les 30° mais curieusement on a presqueune impression de fraîcheur.
La station service "gare du nord", bien connue des routards qui ont "fait" cette route est à peu près à mi-distance entre Nouadhibou et Nouakchott et c'était jadis une halte importante. Mais située à 15 km au sud de Chami ce n'est plus une halte très utile. Juste pour prendre un café et compléter le plein d'eau.
Dans cette zone, bien que très désertique, on trouve beaucoup de troupeaux de dromadaires. On élève aussi chèvres et moutons. Beaucoup d'éleveurs sont encore nomades et se déplacent en fonction des paturages.
A partir de midi la chaleur devient accablante et nous devons nous arrêter quelques heures avant d'atteindre un barrage de police dans un minuscule village à la bifurquation du village de Nouamghar. Un abri à biquettes fera l'affaire pour passer la nuit. Mais les biquettes sont priées d'aller dormir ailleurs !
Le repas du soir, comme souvent, se réduira à des pâtes et une boîte de sardines. Une petite boutique à proximité permet d'acheter du pain et de l'eau. Les policiers viennent discuter et nous rassurer : ils veillent au grain (de sable !).
Avec ce climat nous consommons une quantité d'eau impressionnnante : 7 à 8 litres / jour. C'est récent mais en Mauritanie nous trouvons partout de l'eau minérale locale en bouteille plastique qui, hélas, une fois vides finissent dans le désert.
Avec quelques réserves alimentaires plus l'eau, au démarrage le matin la charge sur les vélos dépasse les 40kg !