Difficile de remonter la presqu'île contre le fort vent. Donc nous embarquons dans un minibus jusqu'à la bifurquation de Nouakchott à une quarantaine de km vers le nord. Puis il faut enfourcher nos montures direction Bou Lanouar.
La zone est très sablonneuse, le vent traversier rend le pédalage pénible et nous enveloppe dans une sorte de poussière qui masque le soleil. Il fait une chaleur suffoquante.
Nous arrivons en fin de journée au petit village de Bou Lanouar perdu dans les sables où nous trouvons un petit hôtel pour la nuit. Nous savons qu'à partir d'ci le pédalage risque d'être pénible car le vent est capricieux, la température avoisine les 40° et les ravitaillements vont être plus espacés. Mais bon, c'est aussi peut-être pour ça que nous sommes venus !