Belle route assez calme jusqu'à Mohammedia puis forte circulation avant Casablanca. Tout le long du littoral ça construit partout. C’est incroyable cette frénésie immobilière. On s’interroge aussi sur les conséquences en termes d’environnement, d’énergie, etc. Les déchets qui s’accumulent un peu partout sont plutôt mauvais signe.
Nouvel estuaire vers Mohammédia : oued Nfifikh.
Et arrivé à Casablanca avec une circulation très dense. C'est difficile de circuler à vélo dans cette ville de plus de 4 millions d'habitants et qui s'étend très loin vers le sud. Il ne faut pas trop réfléchir et carrément se couler dans le flot des voitures. Impressionnant ! On voudrait aussi marquer notre passage par une photo devant un panneau de la ville. Mais de panneaux il n’y en a pas sauf pour indiquer l’entrée du port.
Nous faisons un petit détour par la mosquée Hassan II, une des plus grandes du monde édifiée par le groupe Bouygue et inaugurée en 1993. Le minaret culmine à 210 m avec des lasers orientés vers La Mecque !!!
La sortie de Casablanca est vraiment très périlleuse en raison de la circulation très dense. Direction Tamaris à une vingtaine de km au sud où un camping est indiqué. Mais il est fermé. On nous en indique un autre plus loin. Fermé lui aussi mais compte tenu de l'heure tardive le propriétaire accepte que l'on s'installe. C’est très sommaire et franchement très sale. Ce qui doit être en temps normal les douches est squatté par des ânes, les toilettes par des biquettes. On se contente à nouveau d’une toilette minimum qui se résume à un brossage des dents à une borne en plein air.
D'une manière générale dans le nord du Maroc à cette saison c'est assez galère pour trouver un camping encore ouvert, d'autant que certains sont fermés définitivement. Heureusement il est toujours facile de trouver un petit restaurant pour déguster un tajine.